François Dompierre. ( à Ottawa, Canada[1] - ) est un compositeur, chef d'orchestre, communicateur et producteur québécois
Pionnier de la musique de film au Québec, le compositeur, chef d'orchestre, réalisateur et producteur François Dompierre recevra le prix Jutra-Hommage 2016.
En 1982, ce sera Hors d’œuvres qui lui vaudra le trophée Félix du meilleur disque instrumental et c'est sur cet opus que se retrouvent les titres suivants : Tir d'aile, Sept huit n'œuf, Têtes de violons et Meringue glacée.
Ses compositions lui donnent l'occasion d'exercer son activité de chef d’orchestre avec plusieurs ensembles. Il a ainsi dirigé, en 1978, la création de son Concerto en la pour piano avec l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM), œuvre qui est enregistrée sous la baguette de Charles Dutoit sous étiquette Deutsche Grammophon avec Édith Béluse au piano. Il s'agissait du premier enregistrement de la compagnie au Canada. L'œuvre, qui fait également intervenir un quatuor jazz-rock (guitare, basse, violon et batterie), illustre la démarche du compositeur qui puise à toutes les sources d'inspiration. Sur le disque, on retrouve une autre de ses compositions, Harmonica Flash avec Claude Garden à l'harmonica.
La violoniste Angèle Dubeau lui commande en 1981 un concerto pour violon et orchestre. Dompierre reçoit également des commandes pour les œuvres imposées à l'occasion du Concours international de Montréal de violon (Les Diableries), en 1979, ainsi que du Concours de musique du Canada (Kaléidophone), en 1983. On lui commande aussi la musique pour le pavillon du Québec à Osaka en 1970, un Concerto pour violon et orchestre d'Angèle Dubeau pour l'Expo 86 à Vancouver, Les Jardins intérieurs, musique d'environnement pour le Jardin botanique de Montréal en 1989, la musique pour accompagner les feux d’artifice marquant la clôture des festivités du 350e anniversaire de la fondation de Montréal en 1992, ainsi que Les Glorieux, sous la direction de Kent Nagano à l'OSM à l’occasion du centenaire du club de hockey Canadien en 2009. Le disque Flash Back, paru en 2007, synthétise sa production pianistique qu’il interprète lui-même sur le disque.
En 1988, il compose et dirige Charles Trenet, un profil symphonique avec l'Orchestre symphonique de Québec en présence de l'artiste français.
En juillet 2012, ses 24 préludes en forme de boogie et de bien d'autres choses encore sont créés au Festival de Lanaudière sous les doigts d'Alain Lefèvre, devant un public de plus de 5 000 personnes. Il s'agit de 24 préludes composés dans les 12 tons majeurs et les 12 tons mineurs selon la tradition classique, mais dans le style caractéristique du compositeur, qui suit une orientation pop-jazz très syncopée assise sur une solide formation classique. Un enregistrement studio de l'œuvre paraît en septembre 2012 sur étiquette Analekta.
un de ses titre les plus célèbres Meringue glaçée écoutez ;
En tant que chef d'orchestre, François Dompierre a eu l'occasion de se produire avec l'Orchestre de chambre de Hull, l'Orchestre symphonique de Sherbrooke, l'Orchestre symphonique de Québec, l'orchestre I Musici de Montréal, l'Orchestre métropolitain et l'Orchestre des jeunes du Québec.
En 1994, Dompierre introduit le concept de Syntphonika, avec la collaboration d'André Perry, maquette sonore fournie par des synthétiseurs pour accompagner des musiciens sur scène, le but étant de fournir un volume sonore comparable à un grand orchestre avec un nombre réduit de musiciens. Le projet n'aura cependant pas de suite.
Communicateur et conférencier chevronné, il devient animateur régulier à la radio de Radio-Canada en 2000. De même, il anime des ateliers dédiés à la musique de film.
Il est également l'auteur de livres Je m'amusique, livre musical sous forme de jeu éducatif destiné à l'apprentissage de la musique dans les écoles[4], et Les plaisirs d’un compositeur gourmand, série d'anecdotes autour du thème de la bouffe.
Cet intérêt pour la cuisine, constant chez lui, l'amène à organiser des ateliers sur différents thèmes culinaires. Il a d'ailleurs longtemps tenu une chronique gastronomique dans la revue L'Actualité ainsi qu'à la radio avec Suzanne Lévesque.
L'ensemble de son œuvre lui vaut le Grand prix de la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) en 2008. Le 30 septembre 2013, un événement tenu à la salle l'Astral de Montréal rend hommage à ses 50 ans de carrière.
Pionnier de la musique de film au Québec, le compositeur, chef d'orchestre, réalisateur et producteur François Dompierre recevra le prix Jutra-Hommage 2016.
Celui dont la carrière s'échelonne sur plus d'un demi-siècle a signé la musique de plus de 50 longs-métrages, documentaires et séries télé d'ici, dont Bonheur d'occasion, Le matou, Le déclin de l'empire américain, Jésus de Montréal et Léolo. On lui doit également la musique de La passion d'Augustine, sorti plus tôt cette année.
Compositeur pour plusieurs monuments de la chanson québécoise, dont Louise Forestier, Pauline Julien et Félix Leclerc, François Dompierre a remporté plusieurs Félix et prix Génie en carrière et a également collaboré à la conception de plusieurs comédies musicales.
Récipiendaire de l'Ordre du Canada en 2009, il a aussi dirigé l'Opéra de Paris et l'Orchestre symphonique de Montréal lors de concerts spéciaux
Compositeur pour plusieurs monuments de la chanson québécoise, dont Louise Forestier, Pauline Julien et Félix Leclerc, François Dompierre a remporté plusieurs Félix et prix Génie en carrière et a également collaboré à la conception de plusieurs comédies musicales.
Récipiendaire de l'Ordre du Canada en 2009, il a aussi dirigé l'Opéra de Paris et l'Orchestre symphonique de Montréal lors de concerts spéciaux
Composition instrumentale
Parallèlement à ses collaborations avec les interprètes de la chanson, Dompierre se consacre à la composition instrumentale. Plusieurs de ses œuvres se retrouvent en 1974 sur son disque Dompierre qui connaît un vif succès[3]. Ce disque est entièrement produit par Dompierre. On retrouve sur cet album, notamment, les pièces suivantes : La chasse-galerie, Ragtime pour plus tard et surtout Saute-mouton qui connaît un grand succès radiophonique. Cette dernière pièce sera d'ailleurs reprise en 1981 par le chef d'orchestre allemand James Last qui en fera lui aussi un succès. Une particularité de cet album est qu'il contient deux disques avec des enregistrements sur trois faces seulement, la dernière face étant réservée à un dessin de Serge Chapleau.En 1982, ce sera Hors d’œuvres qui lui vaudra le trophée Félix du meilleur disque instrumental et c'est sur cet opus que se retrouvent les titres suivants : Tir d'aile, Sept huit n'œuf, Têtes de violons et Meringue glacée.
Ses compositions lui donnent l'occasion d'exercer son activité de chef d’orchestre avec plusieurs ensembles. Il a ainsi dirigé, en 1978, la création de son Concerto en la pour piano avec l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM), œuvre qui est enregistrée sous la baguette de Charles Dutoit sous étiquette Deutsche Grammophon avec Édith Béluse au piano. Il s'agissait du premier enregistrement de la compagnie au Canada. L'œuvre, qui fait également intervenir un quatuor jazz-rock (guitare, basse, violon et batterie), illustre la démarche du compositeur qui puise à toutes les sources d'inspiration. Sur le disque, on retrouve une autre de ses compositions, Harmonica Flash avec Claude Garden à l'harmonica.
La violoniste Angèle Dubeau lui commande en 1981 un concerto pour violon et orchestre. Dompierre reçoit également des commandes pour les œuvres imposées à l'occasion du Concours international de Montréal de violon (Les Diableries), en 1979, ainsi que du Concours de musique du Canada (Kaléidophone), en 1983. On lui commande aussi la musique pour le pavillon du Québec à Osaka en 1970, un Concerto pour violon et orchestre d'Angèle Dubeau pour l'Expo 86 à Vancouver, Les Jardins intérieurs, musique d'environnement pour le Jardin botanique de Montréal en 1989, la musique pour accompagner les feux d’artifice marquant la clôture des festivités du 350e anniversaire de la fondation de Montréal en 1992, ainsi que Les Glorieux, sous la direction de Kent Nagano à l'OSM à l’occasion du centenaire du club de hockey Canadien en 2009. Le disque Flash Back, paru en 2007, synthétise sa production pianistique qu’il interprète lui-même sur le disque.
En 1988, il compose et dirige Charles Trenet, un profil symphonique avec l'Orchestre symphonique de Québec en présence de l'artiste français.
En juillet 2012, ses 24 préludes en forme de boogie et de bien d'autres choses encore sont créés au Festival de Lanaudière sous les doigts d'Alain Lefèvre, devant un public de plus de 5 000 personnes. Il s'agit de 24 préludes composés dans les 12 tons majeurs et les 12 tons mineurs selon la tradition classique, mais dans le style caractéristique du compositeur, qui suit une orientation pop-jazz très syncopée assise sur une solide formation classique. Un enregistrement studio de l'œuvre paraît en septembre 2012 sur étiquette Analekta.
un de ses titre les plus célèbres Meringue glaçée écoutez ;
Autres activités
En tant que chef d'orchestre, François Dompierre a eu l'occasion de se produire avec l'Orchestre de chambre de Hull, l'Orchestre symphonique de Sherbrooke, l'Orchestre symphonique de Québec, l'orchestre I Musici de Montréal, l'Orchestre métropolitain et l'Orchestre des jeunes du Québec.
En 1994, Dompierre introduit le concept de Syntphonika, avec la collaboration d'André Perry, maquette sonore fournie par des synthétiseurs pour accompagner des musiciens sur scène, le but étant de fournir un volume sonore comparable à un grand orchestre avec un nombre réduit de musiciens. Le projet n'aura cependant pas de suite.
Communicateur et conférencier chevronné, il devient animateur régulier à la radio de Radio-Canada en 2000. De même, il anime des ateliers dédiés à la musique de film.
Il est également l'auteur de livres Je m'amusique, livre musical sous forme de jeu éducatif destiné à l'apprentissage de la musique dans les écoles[4], et Les plaisirs d’un compositeur gourmand, série d'anecdotes autour du thème de la bouffe.
Cet intérêt pour la cuisine, constant chez lui, l'amène à organiser des ateliers sur différents thèmes culinaires. Il a d'ailleurs longtemps tenu une chronique gastronomique dans la revue L'Actualité ainsi qu'à la radio avec Suzanne Lévesque.
L'ensemble de son œuvre lui vaut le Grand prix de la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) en 2008. Le 30 septembre 2013, un événement tenu à la salle l'Astral de Montréal rend hommage à ses 50 ans de carrière.
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